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Le Porte Avions français

Le Charles De Gaulle

Le Charles de Gaulle est un porte-avions nucléaire de la Marine nationale française, dont il est le bâtiment majeur et la pièce maîtresse. Il est le premier et unique bâtiment de combat de surface à propulsion nucléaire construit en Europe occidentale.

Ce porte-avions est doté de 2 catapultes à vapeur. Cette configuration, nommée CATOBAR, n’est utilisée et maitrisée que par la France et les États-Unis.

Le Charles de Gaulle a remplacé le porte-avions Clemenceau.

Paris est la ville marraine du Charles de Gaulle depuis le 9 octobre 2001.

La surface du pont d’envol atteint les 12 000 m2 et dispose d’une surface de hangars aéronefs de 4 600 m216 de 138 mètres de long pour 29 mètres de large, avec un peu plus de 6 mètres de hauteur sous le pont supérieur, aménagé en deux demi-hangars pouvant être séparés en déployant une grande cloison pare-feu en cas d’incendie et relié au pont d’envol par deux ascenseurs latéraux à tribord derrière l’îlot de 21 × 12 m d’une capacité de 36 t pouvant recevoir chacun deux avions afin d’accélérer les mouvements entre le pont d’envol et le hangar17.

Le Charles de Gaulle est équipé d’une propulsion nucléaire qui lui assure une vitesse maximum de 27 nœuds (50 kilomètres par heure), au lieu de 32 pour le Foch et le Clemenceau. Toutefois, la moindre vitesse du Charles de Gaulle n’est pas un obstacle à la mise en œuvre de l’aviation embarquée grâce à la puissance accrue de ses deux catapultes C 13-3 américaines de 75 m de long qui permettent de lancer des appareils de 25 tonnes à 270 km/h en 2 secondes avec 4 à 5 g d’accélération.

La propulsion nucléaire facilite grandement l’approche des avions à l’appontage, car ils ne passent plus dans les turbulences thermiques dues aux fumées des machines des porte-avions à propulsion classique ; elle facilite aussi l’organisation du pont d’envol, dans la mesure où l’emplacement de l’îlot central n’est plus conditionné par le positionnement des cheminées et a donc pu être placé assez en avant sur le pont. Les deux ascenseurs latéraux, dont la capacité d’élévation de 36 tonnes permet de recevoir deux avions à la fois, ont été placés en arrière pour faciliter les mouvements entre le pont d’envol et le hangar. La capacité des ascenseurs à acheminer deux avions toutes les deux minutes sur le pont, leur emplacement et l’emplacement des zones de parking d’alerte, situées à l’arrière et sur tribord, celui de la zone de recueil, située à l’extrême avant, permettront au navire de lancer en 15 minutes, une vague d’assaut d’une vingtaine d’avions complètement équipés, de la récupérer et de la relancer 4 heures plus tard.

La capacité en vivres (120 tonnes) et en carburant (3 400 tonnes) du Charles de Gaulle lui confère 45 jours de totale autonomie en opération. Son groupe aérien peut effectuer 100 vols par jour pendant 7 jours, soit plus de 700 vols en totale autonomie. Ceci entraîne l’obligation de ravitailler à la mer lors des missions de longue durée de plusieurs mois, que sa propulsion nucléaire lui permet. Un pétrolier-ravitailleur qui assure 30 jours supplémentaires d’autonomie totale est affecté en permanence au GAN TF473 pour ravitailler le Charles de Gaulle et les autres bâtiments du groupe. Avec un seul ravitaillement par semaine, le niveau de carburant à bord ne descend jamais en dessous de 70%, soit plus d’un mois de totale autonomie en opération. Lors de mission de guerre de haute intensité, un second pétrolier-ravitailleur est affecté en renfort. Pendant que l’un des deux reste avec la flotte, l’autre peut faire la navette vers les points de rechargement pour garantir la présence permanente d’un pétrolier-ravitailleur auprès du Charles de Gaulle.

Le Charles de Gaulle permet également la mise en œuvre d’un avion de guet aérien conférant une large maîtrise de l’espace aérien environnant (hémisphère d’un diamètre de 200 nautiques au lieu de 60 nautiques avec un hélicoptère comme c’est le cas des porte-avions des marines autres que la marine américaine ou la marine française) et de ce fait il est le seul porte-avions non américain pouvant commander et contrôler (mission C230) au profit d’un des deux CAOC (Combined Air Operations Center) de l’OTAN, des COMAO (COMposite Air Operation), c’est-à-dire des raids complexes d’aéronefs différents réalisant des missions à objectifs multiples dans la profondeur des lignes ennemis, comme ce fus le cas lors de l’opération Chammal.

Le Rafale de Dassault Aviation est un avion de combat développé pour la Marine nationale et l’Armée de l’air françaises, livré à partir du 18 mai 2001 et entré en service en 2002 dans la Marine. Le Rafale est équipé de deux larges plans canard, quatre becs de bord d’attaque, quatre élevons et une gouverne de direction pour optimiser la portance/trainée et réduire le dérapage dans les différentes phases de vol.

Un élevon est la gouverne placée sur chaque bord de fuite d’une aile delta conjuguant l’action de gouverne de tangage (volet de profondeur) à celle de roulis ( aileron )

Le Rafale est décliné en trois versions : le Rafale M, avion monoplace pour les opérations menées à partir d’un porte-avions, et les Rafale C et Rafale B, respectivement monoplace et biplace, pour les opérations réalisées à partir d’une base terrestre.

Source Wikipédia